IURES 2025 à Dalaman : stratégies régénératives dans la dysfonction érectile
En novembre 2025, je participerai au congrès IURES 2025 qui se tiendra à Dalaman, en Turquie, un rendez-vous scientifique centré sur les avancées technologiques et les développements récents en urologie.
Le samedi, je prendrai la parole lors de la session Andrology and Sexual Health pour parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur :
les stratégies régénératives dans la dysfonction érectile, des ondes de choc (ESWT) aux thérapies de type PRP.
Mon objectif est de faire le point sur ce que ces options peuvent réellement apporter aux patients dans la vraie vie : au niveau des résultats, de la sécurité et du suivi.
Pourquoi parler de stratégies régénératives dans la dysfonction érectile
La dysfonction érectile est l’un des motifs de consultation les plus fréquents en andrologie. Elle touche la vie sexuelle, mais aussi la confiance en soi, la relation de couple et parfois la santé cardiovasculaire plus globale.
Depuis plusieurs années, on voit apparaître des thérapies dites “régénératives” qui promettent non seulement d’améliorer les symptômes, mais aussi d’agir plus en profondeur sur les tissus vasculaires et érectiles.
Dans ma présentation, je veux surtout répondre à des questions très concrètes :
Que pouvons-nous réellement attendre de ces traitements ?
Pour quels patients sont-ils potentiellement intéressants ?
Où se situe la frontière entre la science et le marketing ?
Des ondes de choc (ESWT) aux thérapies de type PRP : faire le tri
Je présenterai différentes approches régénératives, en expliquant leurs principes de manière accessible :
les ondes de choc extracorporelles (ESWT)
idée : stimuler la vascularisation et la réparation tissulaire
données disponibles : résultats parfois encourageants, mais pas magiques
les thérapies de type PRP (plasma riche en plaquettes ou approches similaires)
principe : utiliser des facteurs de croissance issus du sang du patient
questions ouvertes : protocoles, standardisation, qualité des études
Je mettrai l’accent sur :
la différence entre une approche validée et une technique encore expérimentale
l’importance de rester critique face aux promesses trop belles
la nécessité d’intégrer ces traitements, quand ils sont utilisés, dans une prise en charge globale : mode de vie, facteurs de risque, comorbidités, psychologie, couple…
Ce qui compte vraiment pour les patients
Au-delà de la technologie, ce qui compte pour mes patients est assez simple :
est-ce que ça marche pour moi ?
combien de temps l’effet dure-t-il ?
y a-t-il des risques ou des effets secondaires ?
comment cela s’intègre dans ma vie de tous les jours ?
C’est pourquoi, dans ma présentation, je parlerai de :
durabilité des résultats
tolérance et sécurité des différentes approches
importance d’établir des attentes réalistes dès le départ
rôle du suivi régulier et du dialogue continu avec le patient
Je tiens à rappeler qu’aucune thérapie, aussi innovante soit-elle, ne remplace :
une évaluation médicale complète
la recherche des causes sous-jacentes
une approche centrée sur le patient et son histoire personnelle
IURES 2025 : avancer ensemble pour la santé sexuelle masculine
Pour moi, IURES 2025 est l’occasion de :
partager mon expérience dans la prise en charge de la dysfonction érectile
échanger avec des collègues d’autres pays sur leurs pratiques et leurs résultats
confronter nos impressions aux données scientifiques
faire progresser ensemble la santé sexuelle masculine de manière responsable
Je suis fier de participer à ce congrès en apportant ma contribution sur les thérapies régénératives dans la dysfonction érectile, avec une idée directrice :
innover oui, mais toujours au service des patients, avec prudence, transparence et exigence scientifique.